Un peu de vie dans cet endroit mort ... (PV Cristaleyes)

Il était dans les environs de ... 5 heures du matin, le soleil commençait péniblement son ascension, inondant la pièce de couleurs pastels. Vincent émerge doucement.
Sa main est posée sur le tissu réchauffé par la louve mais pas sur elle ... Il cherche à tâtons la présence de sa belle, en vain et se réveilles brusquement. Elle n'était plus là ! Pendant un instant il se mit à paniquer comme pas possible, soulevant les draps et les coussins, regardant sous son lit, dans son armoire avant de remarquer que la porte était ouverte. Il se calma légèrement. Il courut dans le salon, puis découvrit dans la cuisine, le corps gisant de la belle Cristaleyes. Il se rua dessus et hurla son prénom. Il la souleva doucement et vit qu'elle était plus ou moins consciente. A genoux sur le carrelage froid de la cuisine, il serrait contre son coeur la jeune femme qu'il aimait plus que tout au monde.
Il prit son doux visage entre ses grandes mains et plongea son regard dans les yeux vairons entrouverts de sa princesse.

Est ce que ça va ? Qu'est ce qui s'est passé ? Tu veux que j'appelle les pompiers ?

Il était inquiet ... très inquiet ...

Cela dura une demi seconde, une demi seconde largement suffisante pour qu le prince charmant accourt, et pour que la louve se retrouve dans ses bras. Elle lui demandait comment elle allait il semblait s'inquieter. Elle, ne comprenait pourquoi tant d'inquietude.

"Euh non, ca va, je me suis juste levé trop vite... Ca me fait toujorus çà quand jme leve trop vite."

Ceci n'était pas inscrit dans son code genetique par le laboratoire mais son corps etait beaucoup plus sensible que le corps humain auquel ca arrivait de reagir ainsi. Elle se ressaisit mais serait bien resté dans les bras du jeune homme, qui lui procurait la chaleur qu'elle avait trop vite perdu. Se degageant delicatement de se sbras elle s'agenouilla aussi sur le carrelage froid d ela cuisine qui la fit frissoner. Ils n'avaient pas l'air malins au milieu de la cuisine, le regard un peu perdu.
Elle lui fit un tout petit baiser sur les levres et regarda le sol.

"Excuse moi..."

Elle n'aimait pas savoir qu'il s'était inquieté pour elle, même un court instant. Elle même ne savait pas pourquoi elle avait couru ainsi, pourquoi elle avait eut peur qu'il soit cette heure là...
Ses oreilles etaient bien basses et sa queue balayait legerement le carrelage froid qui la faisait frissoner encore et encore. Mais elle n'y rpenait pas attention, elle cherchait dejà à se faire pardonner...

Vincent soupira de soulagement. Elle n'avait rien de grave, c'était le principal.
En "l'achetant" dans cette boutique sordide, il savait que c'était une hybride fragile, mais il s'en fichait, il la voulait près de lui, il voulait la sortir de là coute que coute.
Il remarqua qu'elle frissonnait, il la prit dans ses bras et la porta sur une chaise. Il lui sourit en l'embrassant sur le front.

je ne t'en veux pas, ça arrive à tout le monde d'avoir des petits problèmes ...

Il passa doucement sa main dans la chevelure rousse de la louve et s'en alla lui préparer un thé rouge. Il ébouillanta la tellière, y glissa quatre petits sachets, versa l'eau chaude et alla s'installer près de la belle en attendant que le thé infuse.

Tu veux faire quoi aujourd'hui ?

C'était à elle de décider du planning cette fois, il voulait lui faire plaisir.
La minuterie se mit à sonner, il se leva, sortit les sachets de la tellière, prit deux grandes tasses dans un placard et y versa le liquide rouge limpide. Il revint à la table avec les boissons fumantes et les posa.
Il prévint que c'était chaud (par simple habitude).
Il regardait Cristaleyes dans les yeux. Il lui faisait penser à une fleur, à la fois forte et fragile, si belle et dont le parfum émerveilles les sens.

Une fois assise, avec une thé entre les mains, tout allait mieux. En revanche à 5h du mat', Cristaleye savait plutôt envie de dormir que d'avaler quelquechose. Elle ne fit pas la moue, et commenca à boire. Heureusement le thé etait parfaitaitement à son gout.
Decider d'une planning c'était autre chose.
Elle ne voulait aller nul aprt, du moment qu'elle était avec Vincent, tout lui allait. Le regard evasif tant sur son reflet dans le liquide rougeatre tant sur le jeune homme, elle ne savait pas trop, et pensait plus à devoir se faire excuser, quand bien même il lui avait dit que cela n'était pas necessaire.

Je sais pas, on pourrait aller se promener quelque part.

La louve n'était jamais vraiment sortie de ses bibliotheques, et à l'heure qu'il était une bol d'air frais durant une promenade accompagnée de celui qu'elle aimait ne serait que benefique.
Après, elle ne pouvait en dire plus, vu qu'elle ne connaissait trop rien de l'exterieur. Les oreilles toujorus couchées, elle soupira, se rendant compte qu'elle avait beau pouvoir citer de sphilosophes très aisement, elle ne savait même pas comment était composé son environnement en dehors des murs de l'appartement.

Il lui sourit, une ballade quelle bonne idée !
A cette heure une douce brume matinale se répandait entre les maisons, les arbres dans les rues ...
Il termina sa tasse et la posa dans l'évier.

C'est une très belle heure pour faire un tour dehors !

Il s'étira de tout son long, prenant quelques centimètres de haut. Il était de bonne humeur.
Il regarda le cadran : cinq heures et demi ... le temps de prendre un bon bain à bulles ... ah oui mais il ne peut pas laisser la jolie Cristaleyes toute seule... quel dilemme !
Il resta un petit moment pensif ...
Il finit par hausser les épaules comme si quelqu'un lui avait posé une question à laquelle il ne savait répondre pour enfin reprendre la parole.

ça te dirais de prendre un bain en attendant que le soleil se lève un peu plus ?

Apparement, son idée etait acceptée et acceptable bien que l'heure ne s'y rpete pas. Surtout que Vincent reagit bizarrement après s'être etendu devant les yeux vairons de la louve qui le devorait de haut en bas. Il semblait penser à un truc, puis proposa de prendre un bain comme si de rien n'était. La louve sembla interlocutée et plutot soupconeuse.

Un bain ? Avec toi ?...enfin jveux dire à l'heure là ?

Pas facile de cacher ses emotions car c'est effectivement la propositon de le prendre avec lui qui l'avait interpellée. Non que ca la derangeait, loin d'elle cette diée, mais ele avait peur de sa propre reaction. Dans sa tête le film tournait déjà. Elle, hybride qu'elle était, n'avait jamais été pudique pour avoir était devetue devant les hommes plus d'une fois. Mais lui ?
Puis elle se reprit et tenta de cacher ses questionnements. S'il avait rougit comme jamais lrosqu'elle lui avait ouvert la chemise la veille, c'était pas pour prendre un bain avec la louve dans les 12h qui suivent. Puisqu'elle se faisait des idées, autant accepter.

Bah oui, jveux bien !

Vincent lui sourit et se dirigea vers la salle de bain d'un pas nonchalant.
La pièce était grande, le carrelage au sol refroidissait un peu l'endroit même s'il y régnait une ambiance chaude. Il s'avança vers la grande baignoire et y fit couler de l'eau chaude. Il regarda un long moment l'eau remplir la cuve de céramique avant de revenir à la réalité : rose ou fruits rouges le bain moussant ? telle était la question ! Il opta pour la rose après un certain temps. Il soupira devant le bain qui moussait tranquillement et prépara des serviettes et les vêtements de change.
En attendant que le bain finisse de se remplir, il s'assit adossé contre la baignoire et ferma les yeux.
Il se sentait un peu déprimé, c'était le contre coup de sa grosse inquiétude du réveil.
Il se frotta la nuque et regarda derrière lui : bon, le niveau d'eau était à son goût et le liquide rosâtre était à bonne température.

C'est prêt !

Il enleva sa chemise délicatement et la plia sur une chaise...

La louve arriva, et passa sa tête dans l'encadrement de la porte après avoir entendu que le bain était pret. Mais elle voyait Vincent enlever sa chemise et la plier. Elle regardait ses moindres gestes comme pour être sûre d'être au bon endroit, et qu'il n'allait pa l'envyer balader, même s'il n'y avait aucune raison.
Les oreilles bien droites, et la queue fouettant l'air de plaisir, elle ne pouvait s'empecher de se demander ce qu'elle faisait là.

Pour nous ?

Elle demandait cela en toute impunité en fermant la porte, comme si quelqu'un allait les surprendre. Le parfum de rose envahit plus rapidement la salle d'eau ce qui embauma l'air. Et la chaleur du bain chaud ne faisait qu'acroitre la buée sur les vitres et miroirs et rougir davantage les joues de la louve qui ne se sentait pas à l'aise.
Le probleme n'était pas lui, qui torse nu lui doinnait davantage envie de se jetter à l'eau (et pour cause). Cela ne venait aps non plus d'elle, absolument pas pudique mais de sa simple peur de "brusquer" le jeune homme, et de ne pas se sentir veritablement pardonner de la frayeur du matin.

Vincent la regarda entrer et sourit. Il lui tendit les bras afin qu'elle vienne s'y blottir.

oui ... pour nous !

Il lui caressa doucement les cheveux et attendit qu'elle se décide.
Elle semblait assez énervée, sa queue de loup fouettait l'air avec ardeur, ses oreilles étaient dressées sur sa tête et elle avait un regard pétillant. Elle était toute mignonne avec ses joues rosées, il la serra un peu plus contre lui et la berça un peu.

T'es vraiment adorable !

Il lui caressait tendrement la joue et souriait comme jamais. Il déposa un long baiser sur les lèvres roses tout en lui caressant le dos comme la dernière fois. Et, afin de lui montrer qu'il allait mieux qu'hier, il glissa doucement ses mains dans son dos, sous la chemise noire qu'elle portait sans pour autant quitter ses lèvres.
Sa peau était douce et chaude, il se sentait bien, très bien.

La louve ainsi dans les bras du jeuen homme n'avait même plus envie de prendre un bain. Ce bain qui était fait pour eux...
Avec cette agreable pensée elle se dit qu'après tout, c'était lui qui lui avait proposé, donc aucun piège. Lui était deja torse-nu elle fit de même se degageant d el'etreinte de Vincent, elle retira sa chemise, devoilant sa poitrine nue, puisque qu'elle n'avait pas de soutien-gorge. Cela lui était bien moins genant que d'avoir fait peur à son aimé.
Elle se pencha au dessus du bain, laissant le bout de les meches de ses cheveux roux tremper dans l'eau chaude et parfumée.

Ca sent bon !

Elle lui sourit, et entreprit d'enlever son pantalon sans trop faire attention au jeune homme. Lorsqu'elle était soudainement enthouisaste à quelques chose, autant ne pas la freiner, et très vite elle se retrouva totalement nue à se glisser dans l'eau chaude qui remplie assez haut, était à la limite de deborder une fois son corps plongé dedans. Puis elle se demanda comment il ferait pour y venir sans faire deborder l'eau. Car ce n'était pas la place qui manquait dans cette grande baignoire d'appartement, mais c'était l'eau qui abondait qui risquait de créer un ménage à venir.
Puis, le regardant d'un air prudement innocent, elle remarqua qu'il n'était pas encore pret à rentrer dans l'eau, à moins d'y rentrer en pantalon.

Tu viens pas ?

La jeune hybride se dénuda tranquillement, comme si de rien était. Il détailla ses courbes généreuses comme l'on regarde le tableau d'un grand peintre et se mit à rougir un peu. Elle l'invita à la rejoindre.
Il remarqua le niveau un peu trop élevé de l'eau mais n'y prêta pas grande attention.
Il enleva ses derniers vêtements et entra dans le bain chaud en face de Cristaleyes. Il se laissa glisser dans le fond de la baignoire, laissant le liquide chaud le recouvrir doucement, lorsqu'il se stabilisa, les pointes de ses cheveux prenaient l'eau. Il regarda la belle dans les yeux sans rien dire, se contentant de se noyer dans ce regard sublime.
Il se sortit doucement de sa rêverie et la prit dans ses bras la serrant fort contre lui, respirant à plein poumons son doux parfum mêlé à la rose.
Il était si bien là, sa peau douce contre la sienne, ses longs cheveux contre son torse, le menton posé dans son cou ...
Il soupira de bonheur, laissant ses petits soucis s'évaporer avec l'eau en vapeur.

dis ... tu m'aimes ?

Il avait posé cette question juste pour en avoir la confirmation et se laisser encore plus détendre

Il avait finit par entrer dans l'eau, et ce contact physique était extraordinaire pour la louve. Sentir la peau de l'eau à travers l'autre était une experience qu'elle n'avait jamais vecu et qu'elle savoura davantage lorsqu'il la prit dans ses bras.
Elle mit un temps avant de repondre, trouvant la question inutile certes, mais savourant ce delicieux instant contre lui.

Si tu definis aimer par le ait que mon coeur bat à tout rompre et que jme sens bizarre quand tme prend dans tes bras, alors oui je t'aime, comme j'ai jamais encore aimé.

Reponse à la Cristal toujorus un peu floue mais qui signifie bien son ressenti. Après tout, là au milieu de ce bain debordant, comment ne pouvait-elle pas l'aimer ?
Elle lui caressait le dos pendant qu'il la serrait, pensant qu'il pouvait admirer sa queue qui depassait de l'eau, mais ne ressemblait à rien, ainsi trempée. La tête du Loch Ness aurait plus d'allure que cette queue mouillée dont les poils s'étaient vulgairement collés ensemble.
Puis elle se deserra de son etreinte, leur peau humide qui se decollait, stimulant chaque parcelle du corps. C'était si intime et pourtant celà lui semblait très normal de se retrouver là, face à Vincent, le garcon qu'elle aimait. Elle regardait en souriant beatement. Elle tira alors sa queue par devant, toujours aussi radinée en rigolant.

Même courir après ma queue, ca passe après toi...

Vincent sourit jusqu'aux oreilles, il lui caressa le dessus de la tête comme on caresse les cheveux d'une enfant. Il soupira, puis, dans un élan joueur, prit de la mousse entre ses mains et souffla à travers cette masse légère qui vola vers le petit visage de la louve. Elle était attendrissante avec de la mousse sur le nez et les oreilles, il se mit à rire d'un rire cristallin mais grave qui résonna dans la pièce. Il s'approcha d'elle et l'embrassa doucement.
La salle de bains était remplie d'une ambiance douce et humide caractéristique, la buée avait tout recouvert : aussi bien les miroirs que les vitres des placards. Il y régnait un doux parfum de rose suivit de quelques touches d'autres essences venant des savonnettes et des tubes de gel douche. L'atmosphère était saturé d'une brume épaisse et chaude dans laquelle on se laisse volontiers envelopper comme dans un doux cocon. Les petits clapotis de l'eau indiquait qu'il y avait bien quelqu'un. De petites flaques savonneuses gisaient aux pieds de la grosse baignoire et Vincent se dit qu'il l'avait un peu trop rempli, comme s'il se faisait couler un bain pour lui tout seul.
Il revint à la jeune fille qui partageait son bouillon et qui avait attrapé sa queue trempée dont les poils tombaient raides vers la masse liquide et parfumée du bain. Elle avait parfois des airs d'enfant ou de jeune loup joueur. Il se mit à rougir. Il la prit encore dans ses bras pour profiter encore de son parfum. Ils restèrent ainsi un long moment avant que l'écrivain ne regarde le petit cadran posé sur une petite table. Il se redressa, attrapa une savonnette et la fit mousser entre ses mains pour après frotter le dos de Cristaleyes.

Si on reste ici trop longtemps, on va maqué le merveilleux réveil de Dame Nature ...

Il parlait avec le sourire d'un jeune adolescent qui venait de donner son premier baiser et savonnait les épaules de son aimée.

Cristaleyes se laissa faire, et adorait sentir les mains savonneuses de Vincent sur son dos. Qu'importait le reveil de Dame Nature, quand on était dans un bain chaud et parfumé, à se faire laver par celui qu'on aimait ?
Elle laissait echapper des petits japement de plaisir, comme un chien dont on caressait le ventre. Faisant dos à Vincent, sa queue allait et venait suir le torse du jeune homme, et cela l'amusait beaucoup d'imaginer son bien sur cette peau douce et mouillée.
Cela sembla durer une eternité mais très vite, elle snetit qu'il lui rincait le dos, alors elle prit elle même le savon et se retournant, et fit de même sur lui, passant ses mains plus pour avoir une raison de le toucher que de le laver.

Au bout de plusieurs minutes de savonnage rincage et baisers, ils finirent par être tout de même plus propre que des chats toilettés. Les long cheveux roux de la neko semblait plus ternes et foncés sous l'effet de l'eau et lorsqu'elle sortit de l'eu, ils lui collaient à la poitrine et au dos, ce qui lui donnait encore plus froid.

Elle ne put s'empecher de se secouer comme un chien, eclaboussant la salle de bain de milliers de gouttelettes. Sa queue s'ebouriffa et ses cheveux cachaient a presnet son visage.
Elle se tourna vers Vincent qui sortait à peine de l'eau.

J'ai froid et j'ai pas de serviette...

Une fois leur toilette terminée, elle sortit rapidement.
Il avait apprécié ce contact tellement doux, elle avait caressé son torse avec sa queue toute mouillée et se prenait parfois à émettre de petits jappements indiquant ainsi le fait qu'elle appréciait cette marque d'affection.
Elle était maintenant debout sur le petit tapis devant la baignoire. Son petit corps de jeune femme dégoulinait d'eau, ses longs cheveux roux la recouvrait d'une sorte de petit gilet brun rouge qui cachait ses jolis seins ronds et le haut de ses petites fesses. Il appréciait ce tableau, elle était toujours belle n'importe quand. Elle se secoua de manière tout a fait ... canine ... sa queue en fut toute hérissée et son joli minois fut ainsi caché par la masse de cheveux décoiffés. Même ainsi, elle était belle.
Elle finit par se plaindre de la température et du fait qu'elle n'avait pas de serviette, Vincent sortait à peine du bain. Il attrapa une grande serviette qui chauffait sur un radiateur mural et la recouvrit de ce tissus en éponge doux et chaud.

Voilà princesse, tu auras moins froid comme ça...

Elle paraissait toute petite, le drap de bain la recouvrait des épaules aux mollets. Il prit une serviette pour lui et la passa autour de sa taille. Il revint à Cristaleyes et la sécha. Tendis que le bout de son nez dépassait à peine de la serviette qui lui séchait les cheveux, il l'embrassa tendrement à plusieurs reprises. Il s'habilla rapidement, et aida sa belle à enfiler pull et pantalon, renoua doucement le ruban brun qu'elle portait à la cheville et lui sécha une dernière fois les cheveux.
Il lui demanda de patienter quelques instants le temps qu'il se peigne et revint à elle avec une brosse douce pour démêler sa toison rousse.

Bon, tu veux bien me laisser m'occuper de tes cheveux ?

Cristaleyes ne se sentait decidement pa sà sa place. Elle, la petite hybride soumise depuis tant d'années, était pomponnée par un mortel et qui plus est, un mortel drôlement connu.
Il l'a choyait des pieds à la tête et à ce moment c'était le cas de le dire. Lui même était encore mouillé, bien que la serviette qu'il avait nouée autour de sa taille lui donnait une allure de mannequin.
Elle le regarda de ses yeux vairons et d'un air candide, les oreilles basses.

"Je veux bien mais...ca devrait être moi qui devrait m'occuper de toi, pas le contraire."

A cette phrase, elle ne le laissa pas répondre. Après tout, depuis qu'elle était petite, on lui avait apprit à s'occuper de humains, à se taire, à faire tout apr elle même, à faire pour passer les autres avant elle. Pas à se contenter d'être une poupée dont on s'occupe. Et bien que le statut d'esclave avait depuis longtemps rongé son coeur, elle ne se snetait pas l'âme d'être le maître...
Malgré cela elle tourna le dos à Vincent, ainsi il pouvait s'occuper de sa cascad de cheveux roux, et ne pas voir les larmes à ses yeux, qui lui avaient un jour donné son nom...

Vincent s'était contenté de hausser les épaules à la phrase de Cristaleyes, elle avait peut être raison, mais il voulait s'occuper d'elle.
Il prit soin de démêler ses cheveux mèche par mèche pour ne pas lui faire mal (il était clair qu'elle avait un sacré paquet de nœuds !), il mit un certain temps, certes, mais il y prenait un grand plaisir. Une fois le coiffage terminé, il passa plusieurs fois ses doigts dans la chevelure soyeuse avant de reposer la brosse. En se retournant, il vit avec stupeur que les joues de la belle étaient humides et ses yeux légèrement rougis. Il s'élança vers elle les yeux écarquillés et la prit par les épaules.

Pourquoi tu pleures ? je t'ai fait mal ? tu es triste ?

Réaction un peu excessive ? oui peut être ... mais il était comme ça !
Il passa ses longs doigts sous ses yeux afin de retirer les dernières gouttes et la serra fort contre lui en la berçant doucement.

dit moi ce qui ne vas pas, je suis là ...

Cristaleyes s'était laissé faire, le regard vide et humide. C'était quelques peu stupide de se mettre dnas cet état, mais cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait pas craqué, même si ses motifs étaient peut être mauvais.
Il l'avait prit dans ses bras, essayant de la rassurer, la serrant dans ses bras. Il n'y pouvait rien, mais pouvait surement comprendre.
Elle se degagea de son etreinte, les mains sur ses epaules, pour le regarder droit dans les yeux. Avec ses yeux vairons ainsi plongé dans son regard, elle aurait pu l'hypnotiser.

"Je suis peut être stupide, mais je n'arrive pas à concevoir que mon maître s'occupe de moi comme si je lui avais ordonné !"

Effectivement, dressé pour obéir ne pouvait pas concevoir d'echanger les rôles ainsi. Elle savait qu'il lui dirait qu'il le faisait par plaisir, qu'elle 'navait aps à penser çà, et que c'était simplement par amour.
Mais elevé pour servir, même en ayant lu tous els ecrits possibles sur la liberté, la servitude et la maniere de vivre, elle ne pouavit l'accepter. Elle avait la gorge nouée, et les larmes qui revenaient.
Elle le serra dans ses bras à nouveau. Après tout, il l'aimait non ?

"Excuse moi. Mais après tout, comment peut-on aimer sans croire en soi même, sans croire en soi même ?"

Vincent l'écouta avec attention... C'était donc ça...
A cet instant, il se mit à maudire les hommes qui l'avaient ainsi réduite à un vulgaire pantin. Il se sentit un peu coupable des petites gouttes d'eau salées qui roulaient sur les joues de son aimée.
Elle lui expliqua sa situation, le fait qu'elle avait été dressée ainsi et que d'inverser les rôles ça la bouleversait un peu, puis elle le serra contre elle en lui posant un question à laquelle il mit un petit temps pour en comprendre le sens et répondre :

La confiance en soi, ça s'apprend ; tu en est tout à fait capable
et puis, aimer c'est pas si difficile... enfin ... je crois ...

Il s'arrêta, et se plongea dans une sorte de méditation sur le pourquoi du comment de l'amour naissant et de la confiance en soi. Il avait les yeux baissés vers Cristaleyes, fixant un point imaginaire, titillait une des mèches de ses cheveux qui lui arrivaient maintenant aux épaules en un petit dégradé ... il songea inconsciemment à les couper par ce que cela faisait un peu négligé ... oh puis non, tant pis pour l'étique !
Il caressait machinalement derrière les oreilles de la louve et restait plongé dans ses pensées. Puis, au bout d'un petit moment, il secoua vivement la tête comme pour se débarrasser de tous ses théorèmes foireux et leva le petit menton de la belle entre ses deux doigts.

Allez, c'est tout maintenant ! on va se promener ça va nous aérer les neurones... Et puis là c'est sur, on a raté l'éveil... mais c'est pas grave, il y a un douce brume qui envahis la ville à cet instant précis !

Il lui faisait un sourire radieux, et caressait sa joue avec le dos de son pouce. Il la laissa quelques instant pour enfiler ses vêtements et sortit en la portant sur son épaule comme un voleur en fuite... mais un voleur ne fait surement pas des chatouilles à son butin ...

C'était pas confiance en elle dont Cristaleyes avait besoin, mais de bannir ses idées sur els relations entre hybrides et humains. Mais oublier 18 ans de sa vie, ce n'était pas aussi simple à faire qu'à dire.
Mais quelques peu reconfortée, les larmes sechées, elle s'habilla sous le regard attentif de Vincent avant de se faire "enlever".

"Dois-je te rappeller qu'il est inutile de t'enlever alors que je vis chez toi ?!"

Cette phrase la fit rire, peut etre parce que les nerfs craquaient mais aussi parce qu'elle toruvait cela absurde et que les mains qui la chatouillaient sans qu'elle puisse rien faire provoquait son rire indeniablement.
Enfin, ils allaient sortir, tout els deux, alors que le soleil était déjà haut dans le ciel à present, et qu'il était 7heures à tout casser. La louve se dit qu'ils avaient passé bien plus de temps qu'elle n'e l'imaginait dans le bain, mais que c'était pas si mal.
L'air restait frais et brumeux, et c'était un moment de la journée qu'elle affectionnait.
Ainsi, les voilà sortis de l'appartement en quête d'une promenade en couple, à cette heure où les parcs étaient deserts et où les gens se pressaient pour se rendre au travail...

je fais la suite ici !!!

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» cache cache dans le manoir (pv Ayu)