Petite ballade matinale... (with Cristaleyes)

Il faisait frais, mais ainsi aux côté de Vincent, tout était merveilleux, et chaleureux. Certes le soleil était dejà levé mais le parc s'éveillait seulement, comme s'il les avait attendu eux. On pouvait apercevoir des animaux comme les ecureuils -que Cristaleyes aurait bien poursuivis- mais aussi la rosée qui n'avait pas encore sechée, tombée depuis peu.
La louve sentait les effets du matin sur elle, elle l'air frais lui soufflait dans les oreilles qu'elle abaissait souvent pour ne pas prendre froid. Elle pensa qu'il faisait meilleur dans le bain, mais que la nature offrait bien plus de choses à voir.
Et puis avec le jeune homme à ses côtés, tout était merveilleux. Il avait se don de rnedre à ses yeux, toutes choses subtiles et belles à voir, tant qu'il était avec la personne gâtée de toutes ces belles choses.
Elle prit alors conscience de son poignet, orné de la gourmette rpecedement achetée, était très froide sur sa peau, bien que recouverte. Ou c'était les frissons qu'elle avait qui faisait alourdir le poid infime du precieux bijoux.

"On se pose sur un banc ?"

Non qu'elle n'avait plus envie de marcher, mais, elle aimait se poser, dans des endroits comme ceux là, se taire, s'éteindre pour laisser la nature reprendre s on activités comme si eux même n'avaient jamais était là pour la froisser dans son eveil. C'était là un moyen de reflechir sur soi, sur les choses, et de s'emerveiller tout à la fois.
C'était aussi un moyen humide, car en s'approchant du banc qui els attendait, la louve vit que cleui ci n'avait pas non plus echappé à la fraiche rosée matinale de la nature. Cela ne derangeait pas l'hybride, mais elle ne desirait aucunement etre responsable de l'eau qui s'essuyerait sur els pantalons, et abimer le sien, tout neuf, cadeau de son aimé.

"Tant pis..."

La louve avait l'impression de vivre dans un conte. Le genre d'histoire fabuleux, où la vie sourit à deux âmes en peine et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Elle savait qu'elle avait une chance inouïe.
Elle avait connu l'enfer des laboratoires certes, celles des fourrieres aussi, comme tous les hybrides. Mais elle, avait trouvé deux foyers dans sa vie, un où elle fut acceuillie comme un compagnon d'infortune parmi les livres, mais elle ne fut jamais vraiment maltraitée, et eut la joie d'apprendre la philosophie, les lettres et autres matieres dont certains nekos ne connaissent pas l'existence. Et puis après, Vincent. L'ecrivain morne et solitaire, venu chercher son chat de chevet, et trouver une louve pour compagne.

Elle sourit à celui ci, et s'assit sur le banc desormais sec mais se releva aussitôt en poussant un petit cri de surprise. Ses oreilles firent la moue comme quelqu'un d gênée.

"C'est froid !"

Et sourit à nouveau à son compagnon, dont elle ne mesurait toujours pas l'importance du fait qu'il était bien plus qu'un maître. Puis une pensée un peu sombre lui vint à l'esprit. Un angle de vue sur la situation qui était un peu moins glorieux que le fait qu'il la sauve d'un destin sordide. Sa queue droite le long de sjambes, le sorielles en position initilaes, elle s'assit finalement, oubliant le froid du matin, que l'eau avait laissée après le passage de l'armée de mouchoirs en papier.
Elle coinca ses genoux contre elle, passant ses bras autour des jambes, perdue dans ses pensées. Ce n'était pas voulu cette attitude de rêverie qu'elle avait prit l'habitude d'avoir quand quelquechose la tracassait, mais Vincent n'aurait pas été là, elle ne s'en serait pas rendue compte....

[Attention, on entre dans la pathetique ^^' ]

Il ne fallut pas longtemps pour qu'il comprenne que ca n'allait pas, et sa jolie main aux couleurs rougeoyante dut au froid, qui la sortit de sa morosité aussi suspecte que soudaine. Elle relacha ses jambes, tourna la tête et plongea son regard dans celui de Vincent. Elle ouvrit la bouche, comme pour vouloir dire quelquechose puis s'abstint finalement. Elle sourit, puis regarda le sol, comme quelqu'un qui avait gros sur le coeur.
Son pied alla à la rencontre d'un cailloux, qui partit rouler plus loin. Un soupir sous forme de nuage de froid sortit de sa bouche. Puis elle se retourna à nouveau vers Vincent, vraiment ca l'a tracassait. Elle se coucha la tête sur ses genoux, oubliant le froid du banc. Elle était decidé à parler, comme si cette position correspondait plus à la confession faites au psychologue.

"Je me disais que tu étais bien plus qu'un simple maître pour moi...

La louve marqua un silence aussitot la phrase commencée, qui dites ainsi n'avait aucun sens. Enfin si bien sur, puisque c'était vrai, d'un bout à l'autre, et comme son unique auditeur semblait attendre la suite, il fallut bien terminé ce qui fut commencé.

...mais finalement, tu m'as acheté, comme tous les autres. "

Ses yeux s'embuerent de larmes, avant de couleur doucement le long de ses tempes, pour finir par s'essuyer dans sa criniere rousse. Aussi, le nom qu'on lui avait attribué prenait plus de sens, lorsqu'elle pleurait. Deux couleurs differentes, prenant chacunes l'effet miroir que donnait le pouvoir des larmes, qu'elle cacha rapidement sous ses mains, pensant qu'ainsi, elle serait à l'abri du regard de Vincent, dont elle ne voulait pas lui faire subir cela.
Pas après tous ces quelques mervilleux moments passé ensemble à refaire le monde...

Ainsi blottie dans ses bras, elle savait qu'elle lui faisait du mal, mais tout ce qu'elle disait était vrai. Acheter la personne avec qui on veut faire sa vie paraissait un peu hors norme.
Et puis, cela allait peut être trop vite pour elle, ce genre de situation lui était inconnue finalement. En l'espace de quelques jours, elle avait trouver, un maître,quelqu'un qui te tenait à elle et qui l'aimait, qui lui offrait des choses, et qui se montrait très attentionné. Etait-ce la seule à avoir cette vie merveilleuse ? Alors qu'elle savait qu'à ce moment même, de nombreux hybrides étaient crées, maltraités, soumis...

"Excuse moi, mais la vie que tu m'offres sembles être un rêve ! "

Elle se redressa pour passer se sbras autour de son cou et se blottir dans le cou du jeune homme. Puis finalement, se degagea pour poser les levres sur le siennes. C'était la seule facon de se faire pardonner pour ce qu'elle avait dit. Bien sur qu'il n'avait rien fait de mal, c'était même le contraire.

"Je voulais pas te blesser, je pense savoir que tu m'aimes, et...j'ai juste du mal à concevoir que tu m'ais acheté pour trouver en moi une compagne, et non un animal."

Son regard humide se baissa, ses oreilles l'était déjà, et queue en long sur le banc ne bougeait pas d'un poil. Elle soupira comme à regret, c'était dur de penser, peut etre serait été plus simple d'être un simple animal.
Le statisme sur le banc la fit frissonner soudainement et la redressa de frisson. Il ets vrai que la matinée était déjà bien avancée mais l'air était toujours très frais. Cela sechait les larmes plus facilement, et déjà, seuls ses yeux un peu rougis laissait penser qu'elle avait eu un moment de faiblesse.

Le vent soufflait doucement, ébouriffant légèrement leurs cheveux au passage ainsi que le pelage de la queue et des oreilles de l'hybride. Le froid leurs pinçaient un peu les joues et leurs nez rougissaient.
Elle semblait bouleversée par sa nouvelle vie. Vincent l'avait vraiment gâtée depuis son arrivée, il était peut être un peu trop attentionné et ça la gênait ...
Il lui prit les mains et souffla doucement, laissant échapper un petit nuage d'air gelé.

Au départ j'étais venu par ce que je m'ennuyais et que le concierge me l'avait conseillé; quand je suis entré, j'ai voulu m'en aller mais quelque chose me retenais (surement ton aura), j'ai donc fait un petit tour et je t'ai vue. La vision que j'ai eue de toi m'a fait tellement mal que je me devais de te sortir de là...

Il fit un petit sourire qui s'envola aussi vite qu'il était venu.

Je n'ai jamais vu les hybrides comme des animaux.
Et je n'aime pas t'entendre dire que je t'ai "achetée", non, j'ai fait ce qu'il fallait pour te faire sortir de cette infâme prison...
Je te demande pardon de te bouleverser ainsi

Il serra un peu ses mains autour des siennes et l'embrassa sur le front.

Cristaleyes se laissait faire, il avait raison mais quand même...elle était persuadée de ne pas avoir tort.

"Ce n'est pas de ta faute, c'est au contraire tout à ton honneur."

Elle pensait ce qu'elle disait, sans lui, elle savait qu'elle serait peut être encore dans cet horrible refuge ou avec un autre maître, violent peut être, ou sadique, bref, le genre pas recommandable.
Elle connaissait l'ampleur de l'opportunité qui lui avait offerte, lui, si beau, avec son bel accent, et son air de garcon perdu au lieu de celui de l'ecrivain populaire.
Cristaleyes sourit, les orielels relevés, après tout ce n'était que de mauvaises pensées lugubres. Autant les oublier.
Quand soudain....

ATCHOUM !

Juste le temps de se retourner. La louve ecata de rire, c'était les nerfs qui prenaient le dessus. Il est vrai qu'il faisait froid même si le soleil était déja bien haut dans le ciel. Les mains de la louve était toute rougit par le froid. Se tournant vers Vincent en souriant:

"Il fait froid non ? "

[HRP: Peux pas mieux faire desolée]

[HRP : désolé pas d'inspi pour le moment, je répondrais tard]