Un peu de vie dans cet endroit mort ... (PV Cristaleyes)

Après avoir croisé et sourit à la concierge qui la regardait de haut en bas avec un rictus mesquin au coin des lèvres, Cristaleyes se retrouva à faire le tour de l'appartement de Vincent. Elle avait l'impression de revenir quelques années en arriere, un philosophe, un ecrivain, elle tapait indeniablement dans l'oeil des litteraires... Ce qui n'était pas pour lui déplaire. Elle acquiesait à chques informatrions données sur les pièces du lieu de vie, si néanmoins on considerait qu'il y en avait, et suivait son maître sur le sofa sur lequel elle s'assit tout naturellement.
Puis vint l'heure du second discours de circonstances auquel elle s'attendait et dont elle tentait de dégager le sens de chaque parole. Elle avait une étrange impression que pour mettre de la gaieté dans sa vie, l'écrivain cherchait à la faire rester comme si elle eut encore le choix et le désir de retourner au refuge.

Ce dont j'ai besoin ? Je dromirais là où j'aurais sommeil, peu importe ce que je mange, ce que je porte m'est completement égal, même si ce pantalon est vraiment infâme ! Ma facon de vivre se callera à la vôtre, je ne désire pas changer vos habitudes, je souhaite vous tenir compagnie et entretenir votre lieu de vie.

Elle jetta un coup d'oeil aux mégots qui semblaient s'éterniser dans ce vieux cendrier, et reposa son regard sur son maître.

Je ne suis pas compliquée, et si je pouvais vivre d'amour et d''eau fraîche, cela me suffirait.

La scène du dîner fut plutôt agréable à voir et entendre. Après lui avoir expliqué son problème nutritionel, Vincent commanda des pizzas. Mais finalement, manger des pizzas, Cristaleyes en avait plus que l'habitude, entre Diderot et Voltaire, son ancien maître se nourrissait à la pizza. Elle se demandait parfois s'il n'entamerait pas un jour la boîte odorante et encore tiède comme le font les animaux avides de la nourriture adorée.
Ainsi, une fois servie, elle accepta les couverts, sceptiques, mais tenta le tout pour le tout. Faisant mine de ne pas entendre les compliments de son nouveau maître, elle coupait maladroitement la nourriture croustillante dans laquelle elle finit par mordre à pleine dent. Puis se tournant vers Vincent le visage couvert de sauce tomate, elle ne put s'empecher de sourire à ce dernier, et lui sortir une phrase qu'elle avait vu un jour, en haut d'un menu de restaurant.

Heureusement, la facon de manger d'un individu ne traduit pas son manque de savoir vivre.

Les deux mangerent en silence après cela mais Cristaleyes profitait à chaque bouchée de cette saveur italienne retrouvée. Puis ayant engloutie sa pizza a une vitesse inimaginable et lécher et relecher ses babines, elle regarda longuement l'écrivain en train de manger, repensant à ses gestes d'affection, qu'il avait déjà envers elle, comme s'ils se connaissaient depuis longtemps déjà. Et elle ne put s'empecher de se blottir contre lui tel un animal, comme pour lui dire aussi combien elle était heureuse d'être là. Si elle avait était un chat ou une neko, elle aurait sans doute ronronné avant même qu'une main pleine de caresse ne s'abbatte sur elle. A cet instant, les paroles n'étaient pas necessaires mais toujours utiles.

Moi non plus, je pense que je n'aurais pas pu trouver mieux...

Après un long moment de plenitude partagée, sentant cette main douce parcourir ses cheveux et effleurer ses oreilles, le jeune homme avait pris la louve sur ses genoux pour la serrer d'une manière plus que chaleureuse, s'excusant du besoin d'affection. Critaleyes en fit autant, entourant celui ci de ses bras, comme pour prendre la chaleur d'un corps qu'on venait de lui retirer. Toujours souriante, elle lui caressait le dos, comme ci c'était lui l'hybride, ou l'ami...elle ne savait plus vraiment.

Je suis là pour çà non ? Donner de l'affection, c'est mon rayon après tout. Et puis faute de donner, j'aime tout aussi bien en recevoir.

Puis, le repoussant gentiment, elle prit son visage entre les mains, et plongea son regard dans le sien. N'importe quel inconnu aurait juré en voyant la scène, que c'était un couple en pleine intimité, avant quelques ébats amoureux. Mais Cristaleyes était là, à observer le regard d'un homme au besoin evident de tendresse. Instinctivement, elle lui envoya une lechouille sur le front en souriant, une facon à elle de dire qu'elle ferait tout pour être là, quand le besoin de tendresse se ferait sentir. On plains les animaux de ne pas recevoir assez d'amour, mais les hommes en ont autant besoin, voir plus. Mais Cristaleyes se promit en elle même, de faire tout pour que celui ci, qui était son maître, n'en manquerait jamais.
Puis, toujours assise sur ss genoux, elle se blottit à nouveau contre le torse du jeune homme, écoutant son coeur battre, qui lui sembla t-elle, avait l'air de s'emballer.

Ainsi sérrés l'un contre l'autre, paisibles, on aurait pu les croire figés par le temps. Et pourtant non, dehors il faisait nuit, seul la faible lumière des lampadaires qui entraient par les fenêtres aux volets ouverts éclairaient l'interieur de la pièce. La lumière diffuse était tamisée, dans des reflets bleutés, ce que Cristaleyes trouva joli alors qu'elle réouvrait les yeux depuis un moment. N'osant pas bouger, elle se demanda même si Vincent ne dormait pas. Finalement, elle se leva sans brusqueries, inspectant à nouveau l'interieur de la pièce et son regard se posa sur les boîtes vides de pizzas qui avaient refroidies. Soucieuse d elh'eure qu'il était, elle se demanda si les deux ne s'étaient pas endormis, car la nuit semblait déjà bien tombée.

*Le bonheur nous ferait-il oublier le temps qui passe ?! Quoque, c'est aussi valable dans l'autre sens...*

Puis elle retourna la tête vers Vincent, dans le bau visage fin affichait un large sourire. Il semblait plongé dans une béatitude profonde, ce que Cristaleyes trouvait agréable à regarder. La louve aurait put le regarder ainsi de sheures durant, attendant qu'il sorte de cette plénitude. Elle avait eut de la chance de tomber sur lui après ce qu'elle avait vécu, mais pensa t-elle, ca semblait être vrai pour lui aussi, bien qu'elle ne connaisse pas le passé du jeune homme. Et, d'instinct, elle ne put s'empecher de passer sa main délicate sur son visage, se demandant combien de temps ce moment de bonheur durerait. Car rien est infini, et les choses se doivent de bouger continuellement.

Cela faisait un bon bout de temps qu'ils s'enlaçaient. L'obscurité nocturne commençait à envahir la pièce et les premiers rayons de lune perçaient timidement à travers la baie vitrée du petit balcon. Cristaleyes se leva, regarda autour d'elle avant de revenir à lui. Elle le regardait différemment, il ne se désempara pas de son sourire. Elle passa ses doux doigts sur sa joue, un picotement lui indiqua qu'il rougissait un peu. Il releva la manche de sa chemise pour regarder l'heure ... 23h30 ! Bon Dieu ! Ils étaient donc resté comme ça pendant trois bonnes heures ! Il resta un moment bouche bée devant sa montre et secoua la tête en remettant sa manche. Il se leva doucement et fit un sourire :

Bon, il est tard maintenant, je vais te préparer le futon ...

Il s'en alla dans sa chambre pour y prendre des draps, se rendit dans son bureau où l'attendait le fameux futon, le déplia et le prépara pour qu'il soit le plus douillet possible. Une fois le travail fini, il retourna au salon et s'adressa à Cristaleyes :

Voilà, ton lit est prêt ! tu préfères un bain ou une douche ?

Rien de tel pour bien s'endormir qu'un brin de toilette ! Il se dirigea vers la salle d'eau accompagné de la jeune fille et lui prépara un grand drap de bain et lui montra tout se dont elle avait bbesoin pour sa toilette.

(petit post pas très inspirée =_=)

Cristaleyes serait bien resté sur le canapé, contre Vincent mais n'en fit rien et le suivit jusque dans le bureau. Elle le regardait préparer sa couche avec beaucoup d'attention, comme si sa presence ici en dependait. Puis, lorsqu'il sembla satisfait de son travail accompli, il lui proposa une toilette bien tardive.
Arrivée dans la salle de bain, une serviette entre les mains, Cristaleyes ne savait plus trop quoi dire.

Une douche rapide suffira, il se fait tard après tout.

Puis, elle regard la modeste salle de bain de haut en bas, il lui faudrait s'acclimater bien vite à cette vie. Puis elle se tourna vers Vincent qui ne bougeait pas, lui sourit, et se demanda s'il comptais sortir ou pas de la salle de bain pendant qu'elle se doucherait. Non pas qu'elle était pudique, mais qu'elle n'avait pas forcement l'habitude de se doucher en charmante compagnie. Un silence s'installa dans la salle d'eau, où chacun avait les yeux dans ceux de l'autre. Cristaleyes se demandait à quoi il pouvait bien penser, pour rester planté ainsi au milieu de la pièce à la devisager ainsi, ce qui la fit rougir et baisser les oreilles.

(HRP: on fait avec ce qu'on a...^^ )

Lorsque Vincent sortit de la pièce en refermant la porte, Cristaleyes se sentie envahit d'une solitude soudaine. Elle aurait presque rouvert la porte pour aller le retrouver, mais s'areta contre celle ci, ecoutant les pas du jeune homme se deplacer dans l'appartement. Puis plus rien. Elle soupira, se disant que c'était la premiere fois de sa vie que quelqu'un faisait un vide en elle par son absence. Elle s'enleva les idées de la tête, et s'approcha de la douche, regardant comment le mechanisme fonctionnait. C'était une simple cabine de douche classique d'appartement, où shampoing "pour toute la famille" et gel douche l'attendait sur le serviteur de salle de bain.
Elle enleva rapidement le torchon qui lui servait de pantalon, et défit le noeud du bandeau qui serrait sa cheville. Elle resta un moment ainsi, se regardant dans la glace, se disant que ses yeux faisaient peur...

* "...j'ai remarqué cette particularité ... je trouve cela très joli..." *

C'est lui qui l'avait dit, alors il devait le penser. Cristaleyes soupira, retirant alors la chemise noire, et ses sous-vêtements avant d'entrer dans la cabine. Elle alluma l'eau, froide au début puis tiède sur la fin, avec une pression très peu forte. Elle n'avait pas besoin d'eau chaude et d'un jet fort pour le soir, pour se sentir bien. Elle avait l'impression de se laver de ses souvenirs, bons et mauvais, lorsqu'elle prenait une douche. Mais là, elle se pardonnait presque elle même d'avoir à oublier la journée d'aujourd'hui.
Puis, aretant l'eau, elle se secoua comme l'aurait fait un chien et prit la serviette dans laquelle elle s'entoura, et qu'elle noua à sa poitrine. Tout en se sechant partiellement, elle renoua son bandeau à la cheville, mais laissa la chemise noire pliée de côté, mais ne daigna pas touché au pantalon. Sa queue détrempée était ebourrifée cause du sechage mode canin. Puis, elle sortit sa tête dans l'entrebaillement de la porte de la salle de bain, jettant un coup d'oeil dans l'appartement avant de sortir entierement en rpenant soin d'eteindre la lumière.
Elle remarqua la lumière sous la porte de la chambre de Vincent, qu'elle finit par ouvrir, et elle le trouva étalé sur son lit, et quelquechose sur son visage, signifiait qu'il était heureux.

Je...euh...vais me coucher.

En fait, elle n'en avait pas forcement l'intention. Si elle était venue dans la chambre de l'ecrivain, c'était juste pour être sûre de ne pas l'avoir rêvé, et s'assurer qu'il était toujours là. Mais malgré ce qu'elle lui dit, elle attendit une réponse avant de sortir de la pièce.

Cristaleyes avait l'impression de gêner son maître. Pas dans le sens de deranger, dans le sens qu'il n'avait pas l'air d'avoir eu de charmante compagnie ici depuis bien longtemps et surement pas serieusement. Lorsqu'il lui proposa sa propre chemise, son coeur sauta de joie. C'était bête, mais elle avait toujours aimé porter des chemises d'homme, surtout quand le porteur avait de l'affection pour elle, et que son odeur restait impregné sur le tissu.

Celle ci me conviendra parfaitement...même peut être plus qu'une autre.

La fin de sa phrase était presque un murmure, mais à ce moment là, la louve était déjà dans les bras de son interlocuteur. Et cette fois, elle lâcha sa serviette qui tomba à terre, pour l'entourer lui aussi de ses bras, la chemise toujours sur ses épaules. Elle ne savait pas s'il l'avait seulement remarqué, et même si elle rougissait d'être dans une tenue si intime, elle s'en fichait. Elle voulait juste le sentir contre elle, ses cheveux encore mouillés, collant au torse nu du jeune homme, le temps était à nouvau suspendu.
En moins d'une journée, les deux s'étaient enlacés très souvent, ce qui tenait du record pour Cristaleyes, qui se demanda si c'était une habitude chez Vincent, ou un enorme besoin d'attention qui explosait à force d'avoir été retenu trop longtemps.

Après la longue étreinte et le moment où le jeune homme l'avait rhabillé, tout en fermant les yeux, elle trouvait cela sensuel et sourit de ses gestes doux et habiles. Puis la caressant doucement, il lui dit qu'il valait mieux se coucher, ce n'était pas un ordre, à peine une suggestion, mais Cristaleyes le prit comme tel, puis lorsqu'il l'embrassa sur le front, elle sourti de plus belle, ramassant la serviette toujours à leurs pieds et tourna les talons, le laissant sur place. Après avoir rapporté la serviette, elle avait reprit sa chemise noire pliée, et se dirigea d'un pas hesitant vers le bureau où sa couche était préparée. Mais elle se stoppa en chemin, fit demi-tour, prit une nouvelle fois Vincent daans ses bras.

Bonne nuit, et merci pour tout.

Puis, elle le laissa là, un petit noeud dans l'estomac, reprenant sa route vers le futon douillet dans le bureau du jeune homme, se demandant ce qu'il allait faire. Elle opta pour le fait qu'il aille dormir, puisq'il commencait vraiment à se faire tard, le lendemain était passé dpeuis longtemps, elle s'étendit alors sur sa couche en soupirant. Sa nouvelle vie était déjà bien passionante, elle se sentait heureuse, et avait envie de s'attacher, pour la prmeiere fois de sa vie, à cet appartement, à ce bureau, à cette chemise, mais surtout à son porteur initial.

(iiih trop meugnooon ! <3 *SBARF*)

Elle souriait, encore et encore, cette expression le rendait heureux et le faisait aussi sourire. Quand elle s'en alla pour reprendre ses affaires et reposer la serviette, elle retourna auprès de lui pour lui faire un dernier câlin en le remerciant et en lui souhaitant de passer une bonne nuit, à mon avis, elle n'avait pas vraiment besoin de le lui dire, il était déjà aux anges et il allait faire de beaux rêves ! Il attendit qu'elle se couche tendant l'oreille en reconnaissant les bruits qui indiquait qu'elle était au lit et qu'elle dormait, il fit de même, une fois en caleçon, il se laissa tomber dans ses draps avec un sourire béat. Allongé nonchalamment, à peine recouvert de ses draps, il s'était vite assoupi, il rêvait peu mais ses visions étaient douces : la louve le prenant dans ses bras, ect ..., en bref, tous les moments agréables de la journée.
"bidibip bidibip bidibip ..."
Un bras sort d'un amas de couvertures et envoie valser le réveil droit dans le mur, Vincent venait de se réveiller, (son nouveau réveil était encore plus chiant que l'ancien et nettement moins solide) il s'étira se tout son long, se leva, fouilla ... eh merde ! il avait oublié de racheter des cigarettes, il se leva en grommelant, déambula vers son frigo, constata qu'un truc était nouveau, regarda autour de lui (deux boites de pizzas) tendit l'oreille (une douce respiration venant de son bureau) et le déclic se fit : un grand sourire se dessina sur son visage encore un peu endormi. Il se dirigea en hâte vers la salle de bains, prit une bonne douche pas très chaude pour se réveiller, sauta dans ses habits et dévala les marches de l'escalier qui mène dehors. Il alla au bar, acheta ses gitanes et la vendeuse lui fit un grand sourire un peu dérouté en le voyant si expressif en passant, il fila vers la boulangerie la plus renommée en fumant joyeusement, acheta un assortiment de petit pains au chocolat et croissants, passa dans une épicerie pour acheter : café, thé, lait, chocolat, et tout ce qu'il faut pour faire un bon repas à midi (ou au soir, à voir) et retourna à l'appart' saluant d'un air enjoué le concierge qui ne comprenait pas son euphorie. Une fois rentré, il ferma doucement la porte et traversa les pièces à pas de loup, constata que la jeune femme dormait encore, et commença à préparer un copieux déjeuner : il prit un plateau d'argent, déposa cinq pains différents, une tasse de thé rouge, un petit bol de lait et un petit vase avec un coquelicot fraichement cueilli dans sa course. Il entra doucement dans le bureau chargé de son plateau et le déposa non loin du futon, il s'agenouilla à côté de la belle endormie et caressa doucement ses cheveux sans oser la réveiller, peut être que l'odeur de la nourriture la réveillera ... Il sortit (non sans regrets) et commença à faire un brin de ménage : boîtes à la poubelle, sacs et autre signes d'achats dans un placard prévu à cet effet, nourriture : dans le frigo ou dans le sellier. En attendant qu'elle se réveille, il mit un vynil dans le tourne disques (une musique de relaxation très très douce) et s'installa dans le sofa pour étudier un livre de cuisine.

(HRP: Faut bien çà ^^')

Une odeur de nourriture chaude et sucré, une douce musique parvenant jusqu'à ses oreilles, quelqu'un sans doute, venu dans sa chambre... Cristaleyes se leva en sursaut. Elle regarda autour d'elle, un bureau, avec un amas de paperasses entassés auprès desquels attendait patiement un plateau d'argent sur lequel reposait un petit déjeuner. Cristaleyes mit un moment à immerger, elle se sentait bien, légère. Approchant du plateau repas, elle renifla les pains, le thé, le lait, tour à tour, et même le coquelicot. Sur ce, elle leva un sourcil interrogateur.

Je me couche avec un nouveau maître, je me réveille avec un romantique intentionné...La question ets, les deux vont-ils ensemble ?

Après une question bien basique, elle grignota trois pains, laissant les deux autres comme par soucis de ration de guerre, avalant le thé rouge goulument et le lait en lappant les trois quart du bol, et bu le reste normalement. Puis elle s'etira d'une facon animale tel un chat au reveil. Elle ajusta ses longs cheveux emmêlés, prit le plateau et sortit du bureau, redecouvrant l'appartement. Il ne lui avait pas semblait si propre à son arrivé, mais elle ne se soucia que du jeune homme, qui semblait plongé dans un livre, assit sur le sofa.
Il ne l'avait pas entendu, éprit de la musique ou du bouquin, lorsqu'elle traversa la pièce pour poser le plateau. Revenu dans le salon, elle remarqua qu'il s'était éjà lavé, qu'il avait été cherché des cigarettes au vu du cendrier à nouveau hôte de quelques megots. Elle s'approcha doucement, sans mauvases intentions, et s'accroupit devant le jeune homme, dont la lecture culinaire semblait passionante.

Bonjour.

Un simple mot, de quoi tirer le lecteur de son petit monde. Elle lui sourit par dessus son livre, tout en admirant le visage de son maître. A présent elle savait pourquoi elle était heureuse en se levant. Elle avait oublié combien le jeune homme avait un joli minois, et ne tardait plus que d'une chose: entendre sa douce voix dont l'accent anglais qu'elle aimait tant, animait chacunes de ses paroles.

J'ai bien dormi merci ^^

Cristaleyes ne tarda pas pour suivre son pas, et finir dans la cuisine. Elle le voyait s'appliquer à la dur tâche qu'est l'art culinaire. Elle ne put s'empecher de rire en le voyant lire ligne par ligne ce qu'il fallait faire. Elle trouvait un certains charme à voir cuisiner quelqu'un qui n'y connaissait rien et s'abstint de reveler qu'elle savait cuisiner un minimum, y compris les pâtes carbonaras. Elle sourit discretement, appuyée contre l'embrassure de la porte, observant sa fine silhouette qui lui tournait le dos, et qui tentait d'allumer le gaz pour cuir les pâtes.

Il était tard, et la matinée était presque passée, Cristaleyes venait de petit-déjeuner mais n'osa pas refuser qu'on lui prépare un plat avec amour comme le faisait Vincent à ce moment. Absorbé par le livre de cuisine et par ses moindres gestes, l'écrivain ne voyait pas la louve deriere lui, mais elle lui souriait gentiment les rares fois où il détournait le regard pour verifier si elle était toujours là à le guetter, soucieux peut être qu'elle soit témoin de la cuisson parfaite des pâtes.
Cristaleyes jetta un coup d'oeil dans l'appartement qui était rangé, et ce qu'il ny avait rien de bien à faire que le repas. Aussi, avec une facon bien à elle de soutenir le cuisinier, et s'approchant de lui sans un bruit, elle le serra à la taille et vint se serrer contre lui, posant sa tête sur son dos qui se raidit à son contact inatendu.

Vincent manqua de mettre tout le contenu de la bouteille de vin blanc dans la préparation de la sauce, il ne s'attendait pas à ce qu'elle vienne contre lui, il essaya donc de reprendre et de ne pas en mettre partout et soupira de soulagement quand il vit que la sauce avait été faite comme dans le livre. Il égoutta les pâtes, les mit dans un saladier et les aspergea de sauce, souriant et contant de sa progression, il brandit son plat à la louve qui devait surement trouver ça bien marrant qu'il soit aussi fier d'un plat aussi simple à faire. Il ne lui demanda pas si elle avait faim, elle venait de manger, le plat attendra sagement dans le frigo. Suite à cette aventure culinaire, il alla s'affaler dans le sofa comme s'il venait de faire la chose la plus fatigante du monde. Il invita la jeune fille à faire de même et ferma les yeux, il se reposait, on pensait qu'il dormait paisiblement (mais non !). Il ouvrit un œil en sentant son support bouger du à la présence d'une autre personne et sourit, il tendit les bras et alla cueillir l'adorable personne qui partageait le canapé. Lissant ses cheveux avec délice, soupirant de bonheur de temps en temps, souriant béatement, il profitait de chaque instants en compagnie de l'être qu'il chérira pendant le reste de sa vie. Le disque venait tout juste de s'arrêter, un doux crépitement se fit entendre, puis, le silence, le tendre silence d'un si doux moment.

(=_= pas très inspirée ! gomen !)

Alors qu'il avait compris, au plus grand soulagement de l'estomac de la louve qu'elle n'avait pas faim, il partit rejoindre le sofa en l'attendant. Ne restant pas figée dans la cuisine, elle le suivie, comme le chien le plus fidele qui ne pouvait quitter son maître. Mais lorsqu'elle s'installa tout contre lui, pour profiter de chaque battement de son coeur, de son souffle régulier, et de ses mains habiles caressant delicatement ses cheveux, on devinait que ce n'était pas une relation maître / esclave qui se jouait, mais plutôt un rapport très intime entre deux êtres dans le besoin d'affection dépassait un seuil tellement innaccessible, qu'ils feraient tout à deux pour l'atteindre coute que coute.
Cristaleyes arborait encore la chemise de Vincent, mais ne s'en souciait pas, plus longtemps elle pourrait la porter, mieux se serait. Ecoutant le merveilleux silence qui regnait, elle avait totalement oublié sa vie anterieure auquelle elle repensait souvent auparavent, comme si sa vie commencait seulement maintenanant, dans les bras de ce doux maître auquel elle avait promis toute la tendresse qu'elle serait capable d'offrir.

[HRP: Chacun son tour ;p)

Lorsque l'écrivain revint avec ses vêtements soigneusement pliés, lui annoncait qu'il avait remarqué son adoration pour la chemise de la veille, Cristaleyes ne put s'empecher de rougir comme une tomate gorgée de soleil. Toutes ces attentions, ses gestes, ses baisers ne faisait qu'accentuer le désir de la louve à combler cet homme.
Mais il était vrai que Cristaleyes aimait porter des vêtements qui n'étaient pas à elle, comme un engagement de l'autre à la garder. Même s'il fallait être aveugle pour ne pas se rendre compte qu'il ne la laisserait jamais partir, l'hybride aimait cela. Elle saisit alors le pantalon du jeune homme, toujourrs le rouge aux joues, et l'enfila, puis serra la ceinture qu'elle venait de prendre aux mains de son maître.
Ainsi vêtue, elle ressemblait à une fille qui se laissait aller, dans des vêtements masculins trop grands pour elle. Elle lui lanca un regard gênée.

...Merci.

Puis se mordant les lèvres inferieures avec les dents, elle sourit tout de même, et jetta un regard malicieux à Vincent. Tout deux se regardait affectueusement, et même si elle était sûre qu'il ne s'inquietât pas vraiment sur ce qu'elle alalit lui dire, elle ne put s'en empêcher...

J'ai sérré la ceinture, ne t'en fais pas...

En la voyant rougir ainsi, Vincent se sentait craquer, les joues rosies et un sourire nouveau aux lèvres. Elle enfila le pantalon et serra bien la ceinture avant de le remercier et d'ajouter que la ceinture était bien serrée. Les épaules du jeune homme s'élevaient et se rabaissaient à un rythme régulier, il se mordait les lèvres en souriant, puis, un rire sortit de sa gorge ; c'était la première fois de toute sa vie qu'il riait ainsi : un rire de bienheureux, un rire de bonheur et d'amusement. Il serra la jeune fille dans ses bras, ne sachant plus s'arrêter de rigoler. Il était heureux de l'avoir près de lui, il n'aurait pas pu trouver mieux, il le savait et ça le rendait heureux. (bon, on va faire bouger tout ça maintenant ! ^^) Il la fit tournoyer contre lui, malheureusement, la place entre la petite table et le sofa étant restreinte : il trébucha et ils se retrouvèrent étalés sur le canapé, les yeux ronds, un air complètement dérouté, il resta ainsi quelques minutes (le temps de se rendre compte de la situation), un grand sourire étira ses lèvres fines puis il se mit à rire aux larmes, décidément, il n'était pas doué avec les gens ! Il ne put se défaire de son fou rire pendant dix bonnes minutes. Il se ressaisit, et se leva, redressant ainsi la louve, il lui caressa les cheveux et s'excusa pour sa maladresse.