quelques achats pour la charmante louve ...

Vincent conduisait bien mais très vite, Cristaleyes ne semblait pas s'en soucier, tant mieux. Ils étaient arrivés, il arrêta le contact et soupira ; il regarda son amie et remarqua qu'elle restait plantée là, sans bouger, le fixant comme si elle lisait en lui. Il se pencha vers elle, l'embrassa sur le front en lui caressant doucement la joue et brisa le silence :

- Allez, il faut y aller ... Un dernière volonté avant de rentrer dans cette marrée humaine ?

Il avait prononcé la dernière phrase avec malice mais on sentait bien qu'il n'était pas du genre sociable et que la foule le dérangeait un peu. Il continua de la contempler, la couvant du regard, se noyant dans ses beaux yeux vairons. Il serait resté là des heures.

Cristaleys fut surprise de se voir sortie de ses rêves apr Vicne. La voiture était bel et bien aretée et lui riait en la voyant, avant de lui demander si elle avait une denriere volonté.
Elle se rappella ce qu'il lui avait dit la veille et fit une tête assez bizarre qui exprimait l'apprehension mais aussi l'air 'je-suis-prete-à-mordre'.

"Oui, ne me laisse pas toute seule !"

Elle vait dit cela d'une facon assez dramatique, dans un élan théâtrale, mais le pensait reellement. Si elle se retoruvait seule là bas, elle ferait un retour immediat au refuge, et elle ne supporterait pas d'être séparée de lui.
Puis ils sortirent de la voiture et entrerent dans la boutique de vetements, mais la facon qu'avait Vincent de marcher et de tenter de passer inapercu avait un effet bizarre.
Cristaleyes regardait tout autour d'elle, jamais elle n'avait vu tant d emonde, par peur qu'on leur saute dessus. Instinctivement, elle s'accrocha à la veste du jeune homme comme une enfant.

[cro meugnooon !]

Vincent marchait nerveusement et n'avait pas quitté ses lunettes de soleil même à l'intérieur du magasin. La jolie rouquine s'était agrippée à sa veste qui flottait doucement à chaque pas. Il prit doucement sa main et croisa ses doigts avec les siens, caressant tendrement le dos de sa main blanche.
Dans la boutique de vêtements, il y avait plein de jeunes femmes toutes aussi bruyantes les unes que les autres, une musique répétitive, des bruits de cintres qui s'entre-choquent, des talons qui claquent sans pitié, des parfums qui se mêlent, des couleurs criardes entre d'autres plus ternes... Il n'était pas entré dans untel lieu depuis ... jamais en fait ! Il regarda la scène avec des yeux ronds (heureusement que les lunettes sont assez sombres pour les cacher !) et se demanda pourquoi ce monde était aussi étrange. Il inspira un grand coup et se décida à chercher quelque chose pour sa belle. Il vit un joli pull en laine douce gris et large mais bien taillé, puis un jean cigarette sombre et simple. Il fit une rapide estimation de la taille de Cristaleyes et prit les articles qu'il lui tendit avant de l'accompagner aux cabines d'essayages.

- Bon, là je dois te laisser seule dans la cabine ne t'en fais pas, je suis juste derrière le rideau... ça va aller ?

Il la regarda les yeux remplis de tendresse par dessus ses lunettes et l'embrassa furtivement sur la joue avant de la pousser délicatement dans la cabine pour qu'elle essaye les nouveaux habits.

En deux temps trois mouvements, Cristaleyes se retoruvait dans une cabien, avec une tenue sur les bras a essayé. C'était maussade à son gout, mais cela ressemblait beaucoup au style de son maître.
Elle enfila les deux prestement, apssant difficilement sa queue dans l'orifice concu pour dans le pantalon. Elle se regardait dans la glace et cela lui allait bien mais ces vetements puaient le neuf. Elle hesita à se montrer et ne pas crier que cela ne lui allait pas. Elle avait l'impression de chercher une maison et non une tenue, tant les chemises simples masculine setaient vetement fetiches.
Jamais elle n'avait fait els boutiques pour s'habille,r cherchant toujorus le minimum. Quand elle lisait, avant, personne n'était là pour la voir.
Mais finalment, elle sortit quand même de la cabine, le sourire hesitant.

"Voiloup !"

Elle fit un tour sur elle même comme un mannequin et certaines femmes se retournerent en la voyant s'exposer ainsi.
Vincent lui, semblait l'avoir attendu tout en se cachant. La louve attendait son verdict.

Vincent était nerveux, toutes ses femmes qui tournoyaient autour de lui lui donnaient le tournis, et puis il devait rester vigilant et rester caché ... manque de bol, il était démesurément grand par rapport à la foule de japonaises et particulièrement ... occidental.
Le rideau s'ouvrit derrière lui, il sursauta et pivota. Son visage se décontracta et un sourire gigantesque étirait des fines lèvres. Il regarda la jolie demoiselle qui tournait sur elle même pour le laisser faire une estimation et sourit de plus belle.

- C'est pas croyable ça ! Je suis persuadé que même avec un sac sur la tête tu reste toujours aussi belle ...

Ses mots étaient sortit droit de son coeur battant. Il lança un regard peu amène aux femmes qui se moquaient de la belle Ôkami, un regard qui disait clairement : "la jalousie est vraiment pitoyable !". Il lui demanda ensuite si elle appréciait les vêtements :

- bon ... si tu veux, je les porterais un peu (mais le pantalon c'est pas sûr), t'es d'accord ?

Cristaleyes riait joyeuseent, et se moquait completement des jeunes femmes qui s'agglutinaient autour d'eux, croyant être discrète, se demandant tote si Vincent était bien le 'fameux' auteur, ou si la 'Ôkami' était bien à lui, et d'autres questions aussi stupides et à voix basses...

"Euh, tu vas pas porter des trucs de filles ?"

L'idée lui semblait completement dénuée de sens, et pourquoi aurait-il fait çà après tout ? Aurait-il remarqué que c'était davantage l'odeur que la formedes vetements qui l'interessait desormais ? ...
Elle s'approcha de lui et lui fit signe de s'approcher pour qu'elle lui dise quelquechose dans l'oreille.

"Je mettrais ces vetements que pour sortir, je garderais les tiens pour chez..toi"

Le mot 'nous' avait failli lui echapper mais elle était heureuse. Elle avait regardé de biaias toutes els clientes autour d'eux de fcacon aà faire comprendre à celle ci que le 'Celebre Vincent' était occupé.
En revnche, elle ne s'attendait pas à ce qu'il soit aussi populaire, et cela la gênait un peu soudainement. De plus, elle n'avait pas encore eut le temps de s'interessé à ses ecrits...

Vincent se sentit tout d'un coup observé, approché ... Une nuée de femmes s'étaient agglutinées autour de lui. Il fit une drôle de grimasse (qui a surement fait rire la louve) et s'approcha d'elle doucement pour écouter ce qu'elle avait à dire. Il sourit, enleva ses lunettes (de toute façon c'était fichu pour la discrétion) et caressa tendrement les cheveux de Cristaleyes.

- ça me va, tant que tu te plais dans ses vêtements tout va bien !

Il lui adressa un petit clin d'œil complice et la guida vers la cabine pour qu'elle se rechange. Une fois ceci fait, il prit le pull et le jean, paya le tout et se dirigea vers l'allée principale. Il sentit qu'un troupeau de femmes se tenait derrière lui, ça le fit frémir ; il remit ses lunettes, serra l'Ôkami contre lui pour se rassurer par sa présence et sortit de la boutique.

O... On va faire un tour chez le bijoutier ...

Tout en la collant à lui, ils se dirigèrent vers la fameuse boutique : ça brillait de partout, ça faisait mal aux yeux, mais il n'y avait presque personne ... enfin presque. Il regarda à tour de rôle les gourmettes, les médailles ou autre pendentifs, bagues ect... Il remarqua une jolie bague en argent avec un grenat dessus.

*ce sera pour une prochaine fois ...*

Il vit ensuite une belle gourmette en argent, qui semblait bien solide, avec de gros maillons un peu masculins mais qui iraient très bien à la belle et une plaque arrondie.

- Que penses tu de ça ? C'est beaucoup mieux que ce que le tyran d'animalier voulait me vendre ! En plus je suis persuadé qu'elle t'ira très bien ...

La louve regarait la vitrine de facon assez originale. N'ayant jamais mis les pieds dans l'une de ses boutiques, elle regardait attentivement chaque vitrine pour regarder les bijoux briller de mille feux. Cela n'avait jamais était son truc, les trucs qui clinquent et qui brillent, mais il fallait l'avouer, c'était beau.
Par dessus tout, elle aimait les petites decorations kitchs qui se trouvaient parmi les diamants, genre animaux en bois, et autres fleurs séchées...
Puis Vncent l'interpella pour lui montrer une gourmette, très jolie en soi. Mais Cristaleyes se disait que même si ce n'était pas son truc, c'était toujours mieux qu'un collier en cuir, mais peut être moins efficace quand il s'agissait de se faire reconnaitre en tant que "neko déjà acheté". Elle lui sourit.

"C'est toi qui choisit, puisque c'est toi qui tient tant à m'offrir cela !"

Ce n'était pas un reproche, même plutot sur un ton joyeux. En fait, elle n'avait pas envie d'avoir à décider d'un tel bijoux pour elle même. Pour ce faire, elle n'avait d'ailleurs pas voulu preter attention au prix, elle revenait déjà assez chere à elle seule.
Sur ce, elle se remit doncc à regarder les ptits animaux de vitrine, comme un enfant devant une vitrine de jouet, profitant qu'une foule n'était pas encore autour d'eux. Car cela l'inquietait aussi. Toutes ces femmes quile voulaient, elle en était presque jalouse...

Vincent regardait avec douceur la jolie louve qui observait avec attention chaque vitrines. Il sourit distraitement, elle semblait fascinée. Il attrapa une vendeuse et lui demanda de lui vendre la gourmette.

Je voudrais celle ci madame ...

Vous voulez la faire graver ?

Naturellement !

Elle sortit de sa poche une drôle de petite clef et ouvrit la vitrine avec cet air fier qu'ont les vendeuses dans les bijouteries. Elle attrapa doucement l'objet mat et s'installa derrière son guichet.

Ce serait pour la charmante demoiselle que vous voyez là bas ...

Il pointa Cristaleyes du nez, la vendeuse, quand à elle, prit un air pincée et lui répondit sèchement.

On ne fait pas de colliers pour chien !

Je vous demande pardon ?

Il sentait la colère monter, ses yeux lançaient des éclairs à la vendeuse qui essaya de garder son sang froid.

Je vous demandes juste de me préparer une gourmette pour mon amie ... je ne vous ai pas demandé de me faire un collier pour un chien imaginaire !

euh ... oui monsieur ...

Suite à cela, elle lui demanda ce qu'il voulait y inscrire et où ; ce à quoi il répondit :

Je voudrais que vous graviez sur l'envers : "De V. Mitford à Cristaleyes"

Il ne fallut pas beaucoup de temps à la vendeuse pour qu'un déclic se fasse : son stylo raya la feuille, elle leva le nez en vitesse et observa l'air ahurie son interlocuteur. Elle le dévisagea longuement et ses petites pommettes s'empourprèrent quand elle prit enfin la parole :

m....monsieur Mi...mitford ?!

Oui, mais si vous voulez bien, je suis pressé et je veux passer inaperçu si possible ...

O...Oui très bien Monsieur !

Elle bafouilla quelques mots et se mit au travail, au bout d'un petit quart d'heure elle eut fini : malgré son agitation, la pièce d'argent était parfaitement gravée. Il sortit son porte feuilles, flanqua une liasse de billets verts sur le guichet et prit le bijoux entre ses mains. Il s'approcha de la louve et lui prit le poignet pour l'y accrocher tendrement.

Eh voilà ma belle ... ça te plais ?

Vincent revient au bout de qelques minutes après que la louve eut fait vingt fois le tour des vitrines, sans prêter attention à ce qu'il faisait. Il serait parti, s'aurait été la même chose.
Puis il lui avai prit le poignet poour lui accrocher la hourmette, precedement vu en vitrine, gravée joliment de : 'De V. Mitford à Cristaleyes'. La louve rougit, elle avait l'impression d'avoir une gourmette semblable aux amoureux qui se les echangeaient en signe d'amour et de pensée à l'autre.

"Mer..merci"

Elle n'osa pas trop le regarder dans les yeux, et ne toruvait pas comment le remercier autrement que baisser les oreilles, la queue entre les jambes, gênée d'un tel présent. Elle sentait le forid du metal sur sa peau, comme pour qu'elle sache que le bijoux était là, pour toujours, encré froidement dans sa peau en contraste de toute la chaleur qu'elle se devait d'offrir à son maître.
Elle gardait els yeux rivés dessus, comme pour eviter de croiser le regard avec Vincent, elle ne pensait pas qu'en lui disant qu'il lui offrirait quelque chose pour qu'on sache qu'elle lui appartenait, elle ne se doutait pas qu'il était serieux à ce point.

"Ca me fait plaisir...je me sens relié à toi"

Elle parlait douceùment, comme si les paroles étaient precieuses et interdites. Et pourtant, elles étaient si vrai, si sentimentalement ressenties...

Vincent sentit son coeur battre un peu plus fort ; la louve observait le bijoux avec gêne et les joues rougies. Il eut un raté quand elle annonça que ça lui faisait plaisir. Il fondit sur elle et la serra contre lui le plus tendrement possible. Il chuchota près de son oreille :

C'était mon but, prends ce bracelet pour une sorte d'alliance ...

Il lui caressa la joue et la prit par la taille

Allez, on rentre à la maison !

Il fit un signe de la main à la vendeuse qui gloussa nerveusement et s'en alla en serrant Cristaleyes contre lui. Il se dirigèrent vers le parking et il l'installa à la place passager. Il s'installa derrière son volant et soupira. Il regarda sa dulcinée et lui prit la main. Il s'appuya sur le siège pour se pencher vers elle et déposa un tendre baiser sur ses lèvres douces. Il lui sourit et démarra.

Cristaleyes était heureuse. Non seulement ils n'avaient pas été assaillis par les photographes, mais elle aimait voir Vincent sourire joyeusement, comme s'il l'avait toujorus fait. Les voilà qui rentraient, et lorsqu'il l'embrassa avant de demarrer, elle fut si surprise qu'elle ne eprdit pas le rouge qu'elle avait aux joues, qu'elle avait gardé depuis la bijouterie.
Elle avait tant voulu le faire elle même pour le remercier, que ce simple baiser la rendit encore plus heureuse qu'elle ne le pensait possible.

Lorsque la voiture demarra, les deux étaient plongés dans un silence chaleureux, où chacun était perdu dans se spensées pour l'autre. Le sourire que Vincent affichait la rendait joyeuse, lorsqu'il ne aprlait pas de sa douce voix corsée d'accent à consonnance anglaise dont elle raffolait. Commen avait-il put maquer de joie de vivre un jour ? Avait-elle vraiment ce pouvoir d'enjoliver la vie aussi vite ? Elle ne pensait cela guère possible mais après tout...
Ainsi, le trajet en voiture lui parut tout aussi rapide qu'à l'aller, ce pourquoi elle fut surprise de voir la devanture de l'immeuble en si peu de temps.

"Ah, déjà ?!"

Elle se tourna vers Vincent, d'un air stupefait, et sourit lorsqu'elle le vit tout aussi souriant. C'est alors qu'elle ne put se retenir plus longtemps, et en instant, après s'être detachée, elle s'appuya sur le bord du siege conducteur, et embrassa langoureusement le jeune homme, qui ne devait pas s'attendre à cela.

[HRP La suite chez toi ?]

[yes darling !]

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